Lyon

Lyon est une ville située dans le centre-est de la France. C’est la troisième plus grande ville du pays et la deuxième plus grande région métropolitaine. Lyon a été fondée par les Romains en 43 avant J.-C. comme camp militaire. Elle est rapidement devenue une ville importante.

Lieux et monuments symboliques de Lyon

La statue de Louis 14 place Bellecour

C’est en 1713 que le premier monument représentant le roi Soleil est réalisé par un sculpteur hollandais. Cette statue de bronze est alors installée au centre de la place, accompagnée de deux autres statuettes représentant un homme vigoureux, symbole de la force et de la fougue du Rhône, et une femme fragile, symbole de la douceur de la Saône.Mais suite à le destruction de la statue en 1792 par les révolutionnaires, la place reste vide jusqu’au jour où en 1825, un architecte lyonnais décide de représenter Louis 14 sur son cheval à la romaine (c’est-à-dire sans étriers). A l’aube de 2005, cette statue est toujours au milieu de cette place de 63 hectares.

La basilique de Fourvière

Avec ses deux fabuleuses statues, l’archange Saint Michel et la Vierge dorée, la basilique de Fourvière offre une des plus belles vues de lyon. Les travaux de construction débutent en 1872 et durent 24 ans. Afin d’isoler un minimum ce monument religieux, l’architecte lyonnais, à l’origine des plans de construction, dessine également les jardins du rosaire, qui permettent de relier, par un chemin de croix, le Vieux Lyon à Fourvière.

Le crayon

Il s’agit de la tour du Crédit Lyonnais, symbole du dynamisme économique de la ville. Baptisée  » le crayon  » par les lyonnais, elle est haute de 142 mètres et compte 42 étages . Une compagne s’élève désormais à ses côtés: la tour oxygène.

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L’opéra

A l’origine, l’opéra de Lyon était en fait un théâtre construit en 1756. Ce n’est qu’à la fin du 19ème siècle que sera créé un véritable opéra suite à une reconstruction suivant les plans de célèbres architectes. Pourtant à la fin des années 80, le bâtiment n’est plus en mesure de respecter les normes de sécurité. C’est pourquoi, la ville décide de le rénover entièrement, faisant alors appel aux services de l’architecte parisien Jean Nouvel, qui ne conservera que les façades de l’ancien bâtiment et coiffera d’une verrière ce nouvel opéra.

La fresque des lyonnais

Au pied de la Croix Rousse, il existe une fresque présentant les principaux acteurs de l’histoire lyonnaise au cours des 20 derniers siècles, en passant par l’architecte Tony Garnier, les frères Lumière, ou l’empereur romain Claude. Aujourd’hui, elle s’étend sur 800 m² et a exigé plus de 2 tonnes de peinture.

Le quartier du Vieux Lyon

Le quartier du Vieux Lyon, avec ses vingt siècles d’histoire depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours, se situe sur les pentes de la colline de Fourvière. Ce quartier, de par sa beauté et son originalité, attire chaque année de nombreux touristes, et se révèle être une  » terre d’acceuil  » pour de nombreux évènements tels que le carnaval de Saint Georges ou la fête de la musique.
Il s’organise principalement autour de trois édifices religieux :

  • La cathédrale Saint Jean, le plus ancien des bâtiments de ce quartier.
  • L’élégante et magnifique Eglise Romane Saint-Paul avec son clocher octogonal et ses fresques d’anges musiciens datés de 1480. Son excellente acoustique permet d’organiser de nombreux concerts et autres spectacles musicaux (opéras…).
  • L’Eglise Saint Georges construite au XIXème par l’architecte de la basilique de Fourvière.
  • Le Vieux Lyon est depuis 1964 le premier secteur sauvegardé de France, et il fait partie du territoire classé au patrimoine Mondial par l’Unesco en 1999.

Le parc de tête d’or

Situé au cœur de Lyon avec un grand lac, une roseraie, un jardin botanique et zoologique, ce parc de 17 hectares est un des plus beaux et des plus grands parcs de France.
Basé sur le modèle des jardins anglais, c’est-à-dire avec de grandes allées bordées de nombreux arbres, des immenses pelouses et plusieurs serres pour accueillir des plantes (dont certaines sont en voie de disparition), le parc de la Tête d’Or s’est ouvert en 1857 dans l’optique d’offrir aux lyonnais un peu de campagne au milieu de la ville.
Mais l’histoire du parc commence bien avant sa date d’ouverture…

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Au 16ème siècle, sous le règne de François 1er, les terres sur lesquelles le parc allait être construit trois siècles plus tard s’appelaient déjà  » la Tête d’Or « , en référence à la légende selon laquelle les croisés auraient rapporté et enfoui un trésor en ces lieux.
Parmi les innombrables pièces qui le constituait, on citait une tête de Christ en or. C’est pourquoi, en 1857, date de l’ouverture du parc, une voyante fut consultée dans le but de découvrir l’emplacement de la tête de Christ. Sur ses indications, des fouilles furent entreprises, mais elles n’aboutirent à rien. A cette époque, les inondations du Rhône étaient courantes. Ainsi, soit le trésor s’y trouve encore, soit il a été transporté par les eaux du Rhône…

Cette légende est, comme on peut le deviner, l’origine de l’appellation définitive de ce domaine :  » La Tête d’Or « .
Selon une autre des nombreuses légendes existantes autour de ce fabuleux parc, le trésor fut découvert à la naissance du lac de la Tête d’Or… Cette histoire se situe en 1856 et raconte que lors des travaux de construction du parc, la pelle d’un ouvrier aurait rencontré un obstacle résistant. Ce dernier, intrigué, déblaya la terre et vit apparaître la fameuse tête. Ne pouvant la substiliser sous les yeux des autres ouvriers, une querelle éclata sur la façon dont allait être partagé ce trésor. A la vue de ce pathétique spectacle, la tête de Christ se mit à pleurer, et ses larmes donnèrent naissance au lac de la Tête d’Or. Quant à cette tête, la montée des eaux fut si importante, qu’elle y resta enfuie.

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La fête des lumières à Lyon

C’est en 1852 que commence l’histoire du 8 décembre à Lyon. Elle est étroitement liée à l’histoire de la construction d’édifices religieux sur le sommet de la colline de Fourvière.
En effet, en 1850, suite à la décision d’installer un  » signal  » religieux sur la colline de Fourvière, un sculpteur lyonnais propose une esquisse de statue. Quelques temps plus tard, en 1852, la statue est achevée, et l’inauguration est fixée à la date du 8 septembre 1852, date qui dans le calendrier chrétien, est celle de la Nativité de la Vierge. Cette date rappelle donc, à la mémoire du 8 septembre 1643, la date à laquelle les lyonnais ont voué leur cité à Marie pour qu’elle les protège de la Peste. Mais après le débordement de la Saône qui cause de nombreux dégâts sur le chantier, l’inauguration est finalement reportée au 8 décembre.

Ce jour-là, les journaux annoncent que statue et église seront illuminés par des lampions et des feux de Bengale. Ils invitent également les lyonnais à illuminer les façades de leurs habitations. Malgré les intempéries de cette soirée, la ville et ses alentours s’éclairent, au pied de la colline sur laquelle la chapelle de Fourvière domine, illuminée. Une fête est née…
Depuis cette époque, les lyonnais illuminent chaque année de lampions, bougies et autres guirlandes, les façades des immeubles et les rues de la ville à la date du 8 décembre. Depuis 1999, cette grande manifestation est devenue la  » Fête des Lumières  » et attire de nombreux touristes à la recherche d’un spectacle extraordinaire d’une ville baignée de lumière…

Image à la une : Par Andrew Mcmillan — Imported from 500px (archived version) by the Archive Team. (detail page), CC BY 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=71675626

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