Poitiers

Poitiers est une ville située dans le centre-ouest de la France. La ville est le chef-lieu du département de la Vienne et également la capitale historique de la région Poitou-Charentes. Elle est située sur la rivière Clain, au sud de Paris. La région autour de Poitiers était habitée par la tribu celte des Pictones. La ville elle-même a été fondée par les Romains au 1er siècle de notre ère.

Le baptistère Saint Jean à Poitiers

Souvent improprement appelé  » temple St Jean « , ce célèbre monument est un des plus anciens, voire le plus ancien édifice chrétien d’Occident en dehors de Rome.Construit sur des fondations du IV ème siècle, il est dans son ensemble, en dépit d’une importante adjonction au IX ème siècle et de quelques restaurations au XX ème.En effet, il est impossible de ne pas voir, là où la Rue Jean Jaurès se dédouble, le Baptistère St Jean de Poitiers. Nous sommes donc ici aux sources de la vie chrétienne implantée dans la ville romaine. Les fouilles récentes n’ont-elles pas montré que ce petit édifice d’allure très latine avec ses frontons triangulaires avait pris place des constructions romaines préalablement arasées ?

L’intérieur s’ordonne autour de la piscine octogonale alimentée par un aqueduc qui servait au baptême par immersion. Des colonnes de marbre gris, des chapiteaux de marbre blanc accusent l’importance de l’héritage antique dont l’édifice est dépositaire. Son utilisation comme musée archéologique au Moyen Age poitevin était tout indiquée. Les sarcophages, les bas reliefs, et les moulages qui y sont exposés résument les usages funéraires et les techniques artistiques, souvent sommaires. A l’intérieur les peintures murales révèlent la survivance de l’image du paon, vieux symbole chrétien d’immortalité associé à des figuration de Saints.

La cathédrale Saint Pierre à Poitiers

Dans les lointaines pratiques chrétiennes, le baptistère était comme la préface de l’église épiscopale. Suivons la même voie. A quelques dizaines de mètres au nord du petit édifice ( le petit Baptistère Saint Jean) , la cathédrale Saint-Pierre dresse sa masse rectangulaire et compacte, rythmée par d’énormes contreforts, recoupée par les deux pignons du transept, hérissée par les pyramides de pierres des tourelles des escaliers par les pinacles et par les clochetons de la façade….Dès lors on soupçonne que ce n’est pas une cathédrale comme les autres, projetant autour du chevet, un éventail de chapelles rayonnantes et découpant sur le ciel de vertigineuses superpositions de culées, d’arc-boutants et de toitures.

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Partant d’un programme adopté, pense -ton vers 1162, à la demande de Henry II Plantagenet et de son épouse Aliénor d’Aquitaine, et auquel les maître d’œuvres successifs sont restés fidèles pendant près de deux siècles, l’édifice présente une admirable et limpide unité que les nuances ornementales sont impuissantes à altérer. Si Saint- Pierre de Poitiers se présente aujourd’hui comme surtout imprégnée de lumière blanche, ce n’est pas qu’elle soit totalement dépourvue de verrières colorées. Il s’en faut, d’autant qu’elle a conservé, en dépit des fureurs dévastatrices huguenotes et des changements de goût du clergé catholique, de magnifiques ensembles qui révèlent du style roman et du style gothique.

C’est au premier chef, dans la grande fenêtre en plein cintre ouverte dans le mur plat du chevet, la célèbre  » verrière de la crucifixion « .Au centre un colossal Christ en croix en cadré par deux bourreaux, par la vierge, et par Saint-Jean…Dans les bas côtés de la nef et du cœur, dans les bras du transept, les verrières à multiples scènes, souvent groupées deux à deux racontent avec un luxe de détail rarement égalé la vie de personnages de l’Ancien Testament, Joseph, Moïse, Josué ou Balaam.

Notre Dame des Dunes

Notre Dame des Dunes veille sur Poitiers depuis 1876, date à laquelle Monseigneur Pie, évêque de Poitiers, décida de son installation. Elle es- propriété de la ville depuis 1996 seulement ! ! !c’est peut-être pour cela que l’on trouve peu de renseignements sur cette statue qui s’élève au dessus de Poitiers comme sa protectrice. Tout en haut elle aperçoit le centre ville, et toute sa population qui s’agite dans les ruelles étroites et sombres ou sur les grandes places animées.

Notre Dame des Dunes s’élève aussi au-dessus du Clain, né à Hiesse en Charente, et qui se jette dans la Vienne après un parcours long d’environ 120 kilomètres. Arrosant cités et campagnes, il semble tranquille mais ses colères sont impétueuses .Certaines crues du Clain restent mémorables. A Poitiers, en 1481, le pont Joubert fut fortement endommagé ; en 1770-1771 le moulin de Chasseigne fut emporté. Les années 1936, 1955, 1961 restent dans les mémoires, sans oublier l’inondation record du 21 décembre 1982.

Notre Dame la Grande

C’est la gloire de Poitiers la Romane, une des plus belles réussites de l’Art roman dans tout l’Ouest de la France !Celle que l’on appelait jadis Sainte Marie Majeure porte aujourd’hui le nom de Notre Dame de la Grande. Pourquoi  » Grande  » ? A cause de sa taille ? Certainement pas ; à cause de la perfection de son style ? Peut-être… Tout simplement pour la distinguer des autres églises dédiées à la vierge :  » Notre Dame la petite  »  » l’Ancienne…  »

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Bien qu’aucun document ne relate l’origine de cette église, on croît qu’elle fut bâtie aux XI et XII ème siècles, sur les ruines de deux vieux temples païens du I et II ème siècles. Aux XI et XII ème siècle, une frénésie sculpturale gagne les façades des églises. En effet, Notre Dame la Grande, au clocher couronné d’écailles, est l’aboutissement de la sculpture monumentale du XII ème, un immense livre d’images. feuillages, rosaces, animaux, écailles, losanges et cercles peuplent un désordre apparent qui s’organise autour du Christ…

Les fresques de la crypte rappellent l’importance des décors peints dans nos églises romanes et les couleurs sembles parachever le décor sculpté. Si l’on peut douter de l’intérêt des peintures intérieures de 1851, bariolages de peintures puériles et de tons agressifs selon Karl HUYSSMANS, on sait avec certitude que beaucoup d’éléments, ainsi que des sculptures de la façade, étaient rehaussés de couleurs.

En novembre 1970, quelques jours après la mort du général de Gaulle, les édiles s’empressent de donner un nom à une place de la ville. Les Poitevins eux, ont conservé le souvenir et l’usage de deux autres sans choisir entre eux : place Notre Dame ou place du Marché, voire Place du Marché de Notre Dame. Normal, ce qui la caractérise aux yeux de tous, c’est bien le marché ,les vendeurs de Kebabs et l’omniprésente église Notre Dame la Grande . En effet autour de Notre Dame perdure une tradition boutiquiers. Les petits marchands, qui proposent leurs produits comme les volailles, les légumes, et les fromages du samedi matin, perpétuent cet usage avec bonheur, donnant son cachet au marché et attirant plus d’un citadin venu prendre ici un bain de campagne.

L’Hôtel de ville de Poitiers

La place du Maréchal Leclerc appelée  » Place d’Armes  » est la place principale du centre-ville de Poitiers. Entourée des bars les plus  » branchés « , les cinémas, les fast-food…elle réunit tous les jours et les soirs de week-end une population surtout jeune d’étudiants de la faculté mais aussi des deux lycées du centre ville  » Victor Hugo  » et le lycée des  » Feuillants « . La place d’Armes est souvent un lieu d’animation et toujours la place de regroupement pour les grandes fêtes : un lieu clé des manifestation urbaines. Les bus de la ville eux-mêmes y ont établit leur quartier général.

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Dans la même folie giratoire, toutes les lignes y convergent, comme antan celle des tramways puis des trolleybus. Tradition poitevine ou obligation géographique ? De plus tour à tour marché, lieu de parade, terrain de jeu, salle de spectacle…offre à Noël un sobre son et lumières. Jeux de lumière , ballet des voitures, regard affable et symétrique de l’Hôtel de ville style néoclassique, où se jouent les destinées municipales, derrière de curieux vitrages en écaille de poissons. La pose de la première de l’hôtel de ville eut lieu le 31 octobre 1869. Cet édifice fut l’œuvre de l’architecte Guérinot qui repose au cimetière du Père Lachaise à Paris où une statue le représente tenant dans ses mains pour l’éternité, les plans de l’hôtel de ville de Poitiers.

Le Futuroscope

Initiative de René Monory, le Parc du Futuroscope est aujourd’hui un des plus grand parcs européen de l’image et du futur . Cependant sa privation et le manque d’affluence ces deux dernières années pousse à de nombreux licenciements (400), cependant le parc du Futuroscope à permit à la région d’acquérir une dynamique nouvelle permettant une très forte progression touristique dans la Vienne mais aussi on peut dire que le Futuroscope représente le premier employeur de la région car il se sont formés autour du dite de très nombreux hôtels , restaurants, discothèque, mais aussi des lycées et universités technologiques, informatiques…

Parmi les pavillons les plus connus du site il y a tous les cinémas dynamiques, le pavillon de la Vienne où l’on visite la Vienne pendant un quart d’heure mais en étant secoué dans tous les sens dans un siège sur air comprimé, mais aussi le 360°, le tapis magique où l’on suit la migration d’un papillon, l’originalité de cette salle est que le film se déroule devant vos yeux mais aussi et surtout sous vos pieds…Le Parc du Futuroscope est un parc à visiter car même s’ il s’agit d’un parc d’attraction c’est aussi un endroit où l’on ressort avec des images fantastiques nouvelles car de nombreux films traitent de la nature, de coutumes de pays lointains, comme un grand reportage que l’on regarderait sauf que la taille des écrans est totalement démesurée et que vos sièges bougent en même temps que les images.

Image à la une : Par Luca Aless — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=95459402

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