Vannes

Vannes est une belle ville située dans le sud de la France. Elle est connue pour son architecture médiévale, ses plages magnifiques et ses habitants sympathiques. Vannes est l’endroit idéal pour se détendre et profiter de la belle vie. Il y a beaucoup de choses à faire à Vannes, vous ne vous ennuierez donc jamais.

Si vous êtes à la recherche de un endroit pour profiter du soleil, la plage est l’endroit idéal pour vous. Il y a également de nombreux restaurants et cafés où vous pouvez vous détendre et profiter d’un bon repas. Vannes est une ville formidable à visiter si vous voulez faire l’expérience de la vraie culture française.

Situation géographique de Vannes

En effet, peu de villes ont une telle chance : à Vannes, la mer vient lècher les remparts. Quarante mètres séparent la porte Saint-Vincent de la rivière qui conduit au golfe. Trois cents bateaux sont amarrés aux pontons qui remontent cette rivière de Vannes, véritable condon ombilical d’un bon kilomètre entre la ville et le golfe qui a donné son nom au département  » Mor-bihan  » et veut dire  » petite mer « .
Avec l’installation de pontons dans le bassin à partir de 1980, la plaisance a remplacé le cabotage dans le port de Vannes.
Depuis l’après-guerre, Vannes connaît une extension urbaine galopante qui déborde, désormais totalement, les limites de ses anciens faubourgs. Cet épanchement efface, peu à peu, la  » ruralité  » qui longtemps caractérisait l’image de la petite préfecture du Morbihan.

Histoire de Vannes

Née il y a 2000 ans, au bord du Golfe du Morbihan, présente aujourd’hui les marques contrastées de son développement, longtemps basé sur un commerce maritime prospère.
C’est dans le pays des Vénètes que les Romains fondent une nouvelle ville au 1er siècle avant J.C. nommée alors DARIORITUM. Les Gallo-romains en font une ville fortifiée qui devait atteindre à la fin du Moyen Age une superficie de dix hectares.

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De nos jours, lorsqu’on suit les remparts, depuis la porte Prison , à l’Est, jusqu’à la porte Saint-Vincent, au Sud, on découvre sur près de 600 mètres, une succession de tours et bastions, surprenants témoignages de l’évolution de l’architecture défensive. Des jardins ont été aménagés au pied des remparts, en remplacement d’anciens vergers . Le cœur de l’intra-muros recèle d’autres trésors. En effet, Vannes possède un important patrimoine de maisons à pans de bois qui bordent les rues étroites de la cité ; les plus anciennes datent du XVè siècle et sont peu nombreuses. Les plus remarquables, à cause du soin apporté à leur décor et en particulier sur les encorbellements, datent du XVIè siècle. Sur une maison subsiste une enseigne sculptée dans le granit nommé par tradition  » Vannes et sa femme « . Toujours au cœur de la ville, on peut découvrir le Château Gaillard, entièrement construit en granit, ce remarquable hôtel particulier date du XVè siècle.
C’est, dans ce château, que sont présentées les collections archéologiques et diverses de la Société Polymathique du Morbihan crée en 1826.

Vannes apparaît durant le haut Moyen Age comme l’une des principales forteresses d’une marche franco-bretonne. L’expansion urbaine commence dès le départ des envahisseurs scandinaves. Au Xème siècle, une forteresse portant le nom du château de la Motte est édifiée au nord de la ville close. Aux siècles suivants, les évêques se consacrent à la construction de la cathédrale Saint-Pierre. Ainsi à partir du XIIIè siècle, la ville apparaît mieux organisée autour des principaux édifices que sont la Motte, la Cohue, la Cathédrale sans oublier le quartier Saint-Patern avec l’hôpital Saint-Nicolas.
Mais, c’est au lendemain de la guerre de Succession de Bretagne (1341-1365) que les ducs de la dynastie des Monfort vont faire de Vannes leur lieu de résidence favori. Entre 1365 et 1399 , il y a la construction du château de l’Hermine sur des terrains nouvellement assainis .

Pendant la guerre d’Indépendance, le développement de la cité connaît un nouveau temps d’arrêt.
En 1532, FRANCOIS Ier rencontre à Vannes les parlementaires bretons pour décider du traité d’Union rattachant la Bretagne à la France. Vannes connaît alors une période florissante basée sur économie prospère et un commerce maritime actif. Des marchands et armateurs se sont spécialisés dans la vente des grains ; et en retour les navires déchargent sur les quais du port divers produits manufacturés : draps de laine, toiles de chanvre et de lin , matériaux de construction, et aussi du vin.

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Dans la première moitié du XVIIè siècle, les Capucins, les Carmes, les Ursulines, les Jacobins s’implanteront sur des terrains libres des quartiers du Port, Saint-Patern . A la fin de l’Ancien Régime, on compte dans cette ville environ 12 000 habitants dont près de 400 clers : chanoines, curés, vicaires, prêtres. Mais l’attachement des Vannetais à la religion tradionnelle a longtemps été marqué par les Jésuites, qui dirigent le collège Saint-Yves à partir de 1630. Ils vont considérablement développer l’établissement le dotant d’une nouvelle chapelle aussi grande qu’une église. Les travaux s’achèvent en 1685. Soutenus dans leur entreprise par la noblesse locale, les pères Jésuites reçoivent des dons importants pour cette œuvre. Ils dirigeront l’établissement jusqu’à l’exil forcé de la congrégation en 1762.

Dans la seconde moitié du XVIIè siècle, pour faire face à la crise politique et sociale qui sévit dans la capitale de la province Bretagne, Louis XIV décide en 1675 d ‘exiler le parlement de Rennes à Vannes. Il siègera jusqu’en 1690 à la Cohue. La population vannetaise connaît un accroissement soudain qui engendre une crise du logement. Des hôtels particuliers en pierre sont bâtis, remplaçant petit à petit la construction traditionnelle de bois . Les demeures, répondant aux goûts de l’aristocratie pour l’architecture classique, sont mises en chantier dans le style proche de la cathédrale. Mais l’opération immobilière la plus volontaire pour l’époque est la création de la rue Saint-Vincent sans construction jusqu’alors.

Au XVIIIè siècle, le port est l’objet de nouveaux aménagements : agrandissement des quais de la rive gauche provoquant la construction de maisons d’armateurs à proximité des chantiers de construction navale . La restauration de la porte Saint-Vincent contribue à l’embellissement du site.
Pendant les deux décennies qui précèdent la Révolution, la ville se préoccupe d’améliorer le tracé de ses grandes voies d’accès.
Vannes demeure de part ses origines le centre administratif du Morbihan.. Elle fait construire au XIXè siècle une remarquable préfecture aux allures de château de style Louis XIII et un non moins prestigieux hôtel de ville.
Depuis de nombreuses années, Vannes a su préserver et mettre en valeur son patrimoine architecture. En 1982, son plan de sauvegarde est approuvé, et en 1990 la ville recevait le label de Ville d’Art et d’Histoire afin de développer, en collaboration avec le ministère de la Culture, des actions de promotion de ce patrimoine.

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Le patrimoine architectural de Vannes

Les remparts et ses portes
La vieille ville est limitée par 600m de remparts ponctués de portes fortifiées telles que la Porte Prison ou la porte St Vincent (les plus fréquentées)
Sur ces 600m de fortifications se succèdent des tours et bastions de différentes époques, traduisant l’évolution de l’architecture défensive.

Les rues pavées et les maisons à colombages

En se baladant dans la vieille ville, on pourra goûter au charme des rues piétonnes pavées. Au abords de ces rues étroites , se profilent de nombreuses maisons à pans de bois, datant parfois du 15ème siècle et le plus souvent du 16ème siècle. La place la plus typique de la cité retraçant ce type d’architecture est la place Henri IV qui mène à la cathédrale.

La cathédrale St Pierre

Mainte fois transformée durant plusieurs siècles, la cathédrale a gardé les restes de son architecture Romane et de la Renaissance.
La rotonde abrite le tombeau et les reliques de St Vincent Ferrier, dominicain originaire de Valence qui décéda à Vannes en 1419.

Le Château Gaillard et La Cohue

A la fin du Moyen Âge, la cité devient le lieu de résidence favori des Ducs de Bretagne .Le Château Gaillard est l’un de ces anciens hôtels particuliers :il constitue aujourd’hui un musée de collections archéologiques.
Au cœur de la ville, le musée de la Cohue (dont les murs datent du Moyen Âge) présente les collections municipales des Beaux Arts.

Image à la une : Par Lexarino — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=118268099

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